L’histoire d’un mariage est faite d’une multitude de grandes et de petites choses. Notre histoire, l’histoire d’Ia et de Jean, a commencé il y a plus de deux ans et la magie de la rencontre a ensuite fait son oeuvre. Soyez tous remerciés, avec autant de chaleur et de générosité que celles que vous nous avez témoignées, sans oublier ceux qui n’ont pas pu être là.
Nous avons d’abord eu la chance de trouver un endroit idéal, le Verbois, qui a énormément contribué à la réussite de ce jour si particulier pour nous. Le temps a voulu jouer sur nos nerfs et a fait montre de ses caprices jusqu’au dernier moment. Peut-être attendri par l’atmosphère, il a daigné nous donner la lumière idéale pour les photos officielles en couvrant le soleil de quelques nuages, puis en illuminant le cocktail débutant la soirée.
| Préparations |
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La mariée s’est donc doucement préparée, dans la luxueuse suite qui nous était réservée. Les quelques angoisses du matin avaient déjà disparu, et il ne restait, à voir le visage rayonnant d’Ia, qu’à profiter de la fête et de la soirée. Le temps de rajuster la robe, de s’assurer que la coiffure supportera le voile, et nous pouvions alors partir pour la première étape, à savoir les photos officielles, avant même l’arrivée de nos invités. Pour ma part, je la dévorai déjà des yeux, et je pris ces quelques photos avant d’ajuster à mon tour ma cravate et mon gilet.
Un dernier regard sur l’ensemble, et en route pour la première apparition en tenue de marié(s). Pendant ce temps, l’organisation du Verbois se mettait également en place, ajustant les derniers détails, ajoutant les dragées et les menus sur les tables, et affichant les plans de tables sous le commandement de ma maman.
Nous fîmes nos premiers pas de mariés dans le grand jardin du domaine, sous l’œil évidemment exigeant du photographe et… de quelques “intrus” qui ont volé quelques images de la séance photo.
| Dans le jardin |
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“Ia” signifie violette en géorgien. Elle n’aura jamais aussi bien porté son prénom que durant ces quelques instants dans le jardin où elle fut immortalisée comme la plus belle des fleurs sur terre. Il ne fallait guère nous forcer pour nous demander de nous embrasser…
Entre temps, nos invités arrivaient, prenant petit à petit possession du domaine tout entier, tout en profitant de la douceur de l’endroit et du temps de plus en plus clément avec nous. C’est ainsi que j’ai vite remarqué que je n’étais pas le seul à m’être mis sur mon 31, et que tout le monde semblait vouloir faire honneur à notre soirée.
| Tout le monde est prêt |
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Le cocktail débuta presque par surprise sur la terrasse, le soleil daignant nous réchauffer de ses rayons. L’usage étant que les mariés ouvrent le bal, c’est muni d’une coupe de champagne plus grande que les autres (je me demande toujours pourquoi) que les mariés levèrent leur verres.
Le mariage civil ayant eu lieu un peu avant, une reconstitution fut organisée par mon parrain, ancien adjoint au maire de la Bazoge et qui avait pu alors marier une de ses filles, Nathalie. Il nous fit lecture des articles d’usage mais cette fois-ci j’ai ressenti plus d’émotions qu’à la mairie, probablement parce que cela nous était lu avec le coeur. Nos oui furent beaucoup plus émouvants car ils furent prononcés devant tous ces gens réunis pour nous et rien que pour nous. Pour que la reconstitution soit fidèle, nos témoins avaient pris place à nos côtés.
| Les voeux |
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Une surprise nous attendait cependant, à la fin de nos consentements. Une seconde reconstitution avait été préparée par mon avocat de frère, prétextant d’une ressemblance entre sa toge d’avocat et une soutane de curé, à l’attention de ceux qui ne seront pas du voyage en Géorgie. J’avais déjà remarqué que sous la retenue discrète caractérisant les Gebarowski, une véritable joie et émotion (combien de fois emploierai-je ce mot ici ?) perçait sous la robe austère de l’avocat. J’en eu encore une fois la preuve à cet instant. Le cocktail pouvait désormais véritablement commencer.
Notre entrée pour le dîner fut quelque peu théatralisée par l’équipe de Verbois. D’un naturel pourtant assez timide, aucune angoisse ne m’a étreint au moment de franchir la porte ; comment aurai-ju pu être angoissé en ayant à mon bras la plus belle femme qui soit au monde et quand la joie déborde autant du coeur des mariés que des invités ? Le reste de la soirée fut parfait, sans anicroche, même le homard ne se montra pas trop récalcitrant à mon égard (j’avais peur d’avoir à décortiquer l’engin). Les mariés n’eurent rien d’autre à faire que de se laisser porter par l’ambiance de la soirée et de l’organisation sans reproche. Pas de souci non plus du côté des affreux garnements qui ont vite sympathisé.
| Quelques photos |
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Le temps est passé à toute vitesse. Moi qui croyait m’endormir le premier (j’exagère un peu), je n’ai guère eu le temps (ni l’envie) de souffler ou de me reposer. A peine finissais-je de parler à quelqu’un, de jouer avec les enfants, de prendre des photos ou de finir mon verre avec quelqu’un que nous passions à la suite. Je pensais n’être qu’au début de ce voyage nocturne quand le gâteau (ou plutôt les gâteaux) arrivèrent. Chocolat, fruits, grand Marnier… Un gâteau à l’image du menu, simple mais gourmand, raffiné mais léger.
Beaucoup d’entre nous furent surpris du monde que l’on trouva sur la piste de danse. Nous, les mariés, n’avions prévu que nos deux slows, mais nous fûmes très vite rejoints de presque tout le monde. Le DJ mis la musique qu’il faut, et la joie des invités fit le reste. Moi qui n’aime pas spécialement danser, je me retrouve encore deux jours plus tard avec une quantité non négligeable d’orteils réduits à l’état de confiture.
| Quelques photos |
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Des trois frères, je suis le premier à m’engager. Je ne répèterai jamais assez qu’il ne s’agit souvent que d’une question de circonstances. Et probablement aussi de persuasion. Et aussi de patience, de douceur, de tendresse et de toutes ces choses qui ont fait qu’il m’a été si facile de choisir Ia pour femme. Comment conclure autrement qu’en affirmant haut et fort mon bonheur d’avoir rencontré ma petite fleur de Géorgie et d’espérer que ce bonheur soit une petite étincelle de joie dans tous vos coeurs ?
La soirée fut trop courte, la nuit aussi. Mais le brunch fut une nouvelle occasion de se revoir sans que le parfum de la fête ne se soit tout à fait dissipé. L’occasion de voir ou de revoir quelques têtes. Pour certains l’occasion de se goinfrer (je plaisante, Thamouna). Quoique ma petite filleule regardait tes assiettes avec envie (je plaisante aussi, ma petite Elysa).
Merci à tous. Tout simplement.