Le petit chat est mort

Le petit diamant blanc est devenu une étoile. Cette formule vient d’un mail échangé avec le nouveau papa de Vadélie de Sifflette du Soupirant du Relais Napoléon, mieux connue sous le nom de Kluska, une petite Sacrée de Birmanie pesant 3 kg toute mouillée, qui était entrée dans nos vies début 2004, à la période où j’ai connu mon épouse. Cette petite boule de poils avait donc un peu plus de 15 ans, et à part quelques soucis de santé ponctuels, elle a toujours été en forme et de bonne humeur, et elle a fait le bonheur de son nouveau maître, mon frangin, désormais plus connu dans la petite famille que j’ai créée sous le nom de tonton Philippe. Il l’a adoptée quand la maison est devenue trop petite et quand le courage et l’énergie nous ont manqués avec l’arrivée de mes enfants ; depuis ce jour elle a été gâtée et câlinée comme tout petit chat aimerait l’être.

Hélas, les petits chats vivent ce que doivent vivre les petits chats : l’espace d’un instant. Son état de santé s’était à tel point dégradé que tonton a dû se résoudre à abréger ses souffrances, avec un courage qui m’aurait certainement manqué. Dans ces moments-là, on oublie facilement les petits soucis (bénins) qu’on a pu avoir avec elle pour ne se rappeler que les bons moments. Kluska était l’archétype du chat : câline, mais uniquement quand elle l’avait décidé.

Curieusement, malgré la tristesse inévitable, je ressens une grande joie en pensant à elle, car je sais qu’elle a eu une très belle vie de chat et qu’elle n’a fait qu’apporter du bonheur tout autour d’elle.