Alors j’ai changé notoirement de catégorie : ayant appris les fondamentaux avec mon C50 Zoom, j’ai voulu avoir mieux c’est-à-dire plus performant et plus solide. Je suis passé dans la catégorie des bridges, mot un peu barbare pour les francophones, mais qui signifie qu’il s’agit d’appareil dont la construction se rapproche des reflex, à la différence (notable) que l’optique est fixe par rapport au boîtier. L’avantage de cette construction est la possibilité d’avoir des composants de qualité, notamment au niveau des lentilles. Et la partie optique a une part prépondérante dans la qualité d’un appareil, l’électronique ne pouvant pas contrebalancer complètement les imperfections de l’optique.
Et là, franchement, c’est un des meilleurs appareils que j’ai pu avoir, notamment en lumière du jour : il descendait à 50 ISO, ce qui produisait des images d’une finesse et d’une clarté que j’ai rarement retrouvé. Entre autres caractéristiques de haut niveau, il avait un grand-angle couplé à un zoom 5x (équivalent 24-140mm), ce qui permettait autant de beaux cadrages de paysages que des plans rapprochés au zoom. Avec une résolution de 8 mégapixels, un écran de visualisation orientable, une lampe infrarouge pour l’aide à la mise en point en faible lumière, un flash rétractable, une mesure spot, il était au top sur le papier mais également en pratique. J’avoue que c’est un des rares appareils que je regrette d’avoir vendu, je suis sûr que plusieurs années après sa sortie il ne palirait pas de la comparaison avec les bridges modernes, sauf peut-être au niveau de la sensibilité ISO, qui ne dépassait pas 400 ISO et qui donnait un effet de grain à ce niveau. Mais le résultat à l’impression restait très bon.