Le Panasonic DMC-L1 est un appareil très particulier, à la fois pour la marque Panasonic mais aussi pour moi et pour tout amateur de photo. Tellement particulier qu’il a servi de base au premier reflex numérique commercialisé sous la marque Leica. Il s’agit donc du premier reflex numérique de Panasonic, developpé (je crois) en collaboration avec Leica, qui livrait notamment l’optique (l’objectif) du kit standard du DMC-L1.
La particularité principale de cet appareil était d’être très ergonomique, d’avoir une foultitude de réglages manuels très bien agencés (à mon goût) sur le boîtier, en particulier avec le réglage possible de l’ouverture via une bague sur l’objectif Leica. En outre, il disposait d’un dispositif de type Live View, le premier du genre (ou un des premiers). Néanmoins, si sur le papier cet appareil avait des caractéristiques très séduisantes, il comportait quelques défauts de jeunesse qui l’ont empêché d’être l’appareil parfait. Le principal défaut était le bruit beaucoup trop présent quand on montait dans les ISO. Si le problème ne se posait pas pour les expositions longues (où le bruit était bien géré), Panasonic n’a pas conçu un capteur suffisament performant. A côté de cela, quelques lenteurs ou limitations dans l’écriture de la carte-mémoire pouvaient apparaître.
En un mot, c’était un appareil extrêment solide, séduisant, infiniment agréable d’usage, doté (en kit) d’un excellent objectif (ouvrant de 2.8 à 3.5 sur toute sa longueur focale), mais trop limité quand on voulait prendre des photos aux limites (avec peu de lumière, ou en rafale). Il nous a accompagné durant notre mariage géorgien…