Ce fut le premier des numériques. Je veux dire : pour moi. Je l’ai eu en 2004. Un petit appareil compact, assez semblable aux appareils APS, sauf que c’est un numérique… La différence ? Avoir le résultat immédiatement, et comprendre ainsi très facilement l’influence des réglages, et des différents paramètres de prise de vue. Du point de vue des spécifications techniques, il n’avait rien d’extraordinaire par rapport aux appareils récents, mais il avait déjà des possibilités très honnêtes : zoom 3x (équivalent 38-114mm, pour les spécialistes), 5 megapixels (ce qui est largement suffisant encore maintenant), un écran d’environ 4cm de diagonale, ce qui n’est pas beaucoup mais ce qui était suffisant pour juger de la qualité de l’image. Du côté de la sensibilité, ça allait de 80 à 320, ce qui n’est pas énorme encore une fois, mais à l’époque je ne m’amusais pas beaucoup avec ce réglage. Grosso modo, il avait les avantages et les inconvénients des petits appareils : pratique mais des performances limitées. De quoi faire des photos de vacances, sans que ça soit péjoratif.
Parmi les points très positifs pour l’apprentissage de la photo, il permettait le réglage manuel de l’exposition (vitesse, obturation), une caractéristique peu fréquente sur les petits compacts plutôt destinés aux photographes voulant se simplifier le travail et prendre des photos sans trop avoir à intervenir. Du point de vue de la qualité des résultats, les photos me plaisaient assez, tout en sachant que je l’utilisais dans des conditions assez standard, plutôt à l’extérieur, avec suffisament de lumière (comme un appareil photo de vacances, en somme).
Le photo ci-contre illustre ses possibilités en plein jour, avec des couleurs très naturelles et une qualité de finesse assez plaisante. En conclusion, ce petit appareil me rendait les services d’un petit compact film avec des avantages et des possibilités supérieures, qui m’ont vite donné l’envie de passer à mieux : aux appareils de type bridge.