Un petit bijou… Un (petit) rêve de photographe… Oui : posséder un Leica, c’est pas rien, même si c’est un “faux” Leica car il ne s’agit que d’un Panasonic arrangé à la sauce de la marque à la pastille rouge (notamment pour le traitement des images). C’est un des appareils qui m’a fait la plus forte impression, non par ses performances somme toute banales mais par l’objet lui-même : un très beau boitier argenté, très bien fini, avec toutes les commandes faciles d’accès, et un magnifique écran LCD qui restituait des couleurs d’un ton que j’ai rarement retrouvé sur d’autres marques. Enfin quoi, je prenais des photos avec un Leica, et ça suffisait à mon bonheur ! En plein jour, les photos étaient excellentes, le bleu du ciel ressortait sans toucher au moindre réglage, et surtout les noir & blanc me donnaient l’impression d’être un reporter ou un portraitiste de talent. Tout cela payé au prix fort, car le Leica coûtait 100 euros de plus que l’équivalent Panasonic. J’ai eu la chance de pouvoir l’acheter en duty free, en partant pour des vacances en Guadeloupe. Je ne vous raconte pas les souvenirs que j’en ai ramené…
Côté qualités, outre sa finition, il disposait d’un mode panoramique genre 16/9e, d’un grand angle 28mm et de 8 mega-pixels. De quoi satisfaire aux besoins les plus courants du photographe. Son défaut ? Le bruit, c’est-à-dire de petits parasites se manifestant par des points dont la couleur est légèrement fausse (non conforme à la réalité), en raison de limitations physiques notamment électroniques. Ce défaut à tendance à s’atténuer à l’impression, mais sur un écran LCD il est plus visible. Sans être gênant, c’est un détail qu’on voit, surtout quand on sait qu’il existe ;-)
Malgré tout, c’est avec une pointe d’amertume que je l’ai revendu pour passer à son grand frère, le D-LUX 3, qui hélas ne m’a pas autant charmé. Car oui, cet appareil avait du charme !