Là on rentre dans la cour des grands. Assez vite, j’ai perçu les limites des appareils compacts (pratiques mais peu performants) et des bridges (plus sérieux, mais limités de par leur construction). J’ai décidé de franchir le pas du reflex numérique à partir du moment où le prix de ceux-ci a suffisament baissé pour devenir “démocratique” (le premier Canon 300d étant un peu trop cher et limité pour moi). Enfin, à plusieurs centaines d’euros le boîtier, ça restait une démocratie de passionnés. J’ai donc craqué pour le Canon 350d, accompagné d’un bon objectif tout usage, le Sigma 18-200 (non stabilisé, ça n’existait quasiment pas à l’époque).
Quand je parlais de la cour des grands, force est de reconnaître que les caractéristiques de l’époque n’ont guère à pâlir aujourd’hui : 8 mégapixels, sensibilité max de 1600 ISO avec très peu de bruit (donc des photos possibles en assez basse lumière), 3 images par seconde en rafale, un autofocus très fiable et rapide… Avec mon Sigma 18-200, j’avais à la fois un grand-angle et un bon zoom, ce qui me permettait de ne pas avoir à changer régulièrement d’objectif (bien que cela soit un des grands avantages des reflex). J’ai complété temporairement par un très grand-angle plutôt décevant, le Sigma 12-24, cher et assez peu commode. J’ai aussi utilisé un objectif lumineux fixe, toujours chez Sigma, le 20mm qui ouvrait à F1.8 mais que je n’ai pas su bien exploiter, me contentant souvent de revenir à mon 18-200.